Le bulletin "Human Trafficking : Statistics on Justice 2008-2020", produit par l'OTSH en coopération avec la Direction générale de la politique de la justice, indique que les crimes de traite des êtres humains représentent 0,3 pour cent de tous les crimes contre la liberté personnelle enregistrés au Portugal en 12 ans.
Selon le document, les districts de Lisbonne et de Beja sont ceux qui ont enregistré le plus grand nombre de délits de traite des êtres humains entre 2008 et 2020, avec respectivement 70 et 32 délits.
Le bulletin rapporte que l'année où le plus de crimes ont été enregistrés a été 2019, avec 58.
"Entre 2009 et 2012, on observe une tendance à la baisse du nombre annuel de crimes enregistrés par les autorités policières. Entre 2013 et 2015, on observe une augmentation annuelle. Avec une baisse enregistrée entre 2016-2017 et entre 2018-2019, le nombre de crimes enregistrés montre à nouveau une augmentation, 2019 étant l'année la plus représentative avec 81 crimes enregistrés", lit-on dans le document, qui indique 2020 comme l'année avec moins de crimes de traite de personnes et celle qui compte "une diminution plus significative par rapport à la période homologue (-40 crimes)".
L'Observatoire a également révélé qu'entre 2008 et 2020, il y a eu un total de 52 affaires pénales en phase de jugement pour traite de personnes et 234 accusés.
La plupart des défendeurs étaient des ressortissants portugais et des hommes.
Selon le bulletin, 126 défendeurs ont été condamnés pendant cette période dans des affaires pénales en phase de procès pour le crime de traite des personnes, dont 63 ont été condamnés à la prison et 44 à la probation, et 87 ont été acquittés pour "manque de preuves".