Dans une interview accordée à l'agence Lusa, l'inspecteur de la SEF, Filipe Mimoso, a déclaré qu'il n'y a pas d'enregistrement, à ce jour, de cas de trafic d'êtres humains de réfugiés arrivés au Portugal.
"Le SEF a réalisé, jusqu'à présent, 14 opérations de contrôle mobile à la frontière terrestre avec 41 inspecteurs impliqués en collaboration avec la GNR", a-t-il dit, précisant que, parmi les plus de 900 citoyens étrangers identifiés, environ 38% étaient de nationalité ukrainienne et la majorité étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Filipe Mimoso a ajouté que les seuls cas signalés par le SEF sont liés à des mineurs non accompagnés qui arrivent au Portugal avec des membres de leur famille, comme des oncles, des grands-parents ou des cousins.
"La traite des êtres humains est un sujet qui tient à cœur au Service des étrangers et des frontières, au sein duquel les inspecteurs du SEF ont une formation spécialisée en la matière. Tous les inspecteurs sont capables d'analyser et de faire une analyse de chaque cas spécifique et d'agir conformément à ce qui est prévu par la loi", a-t-il soutenu.