Cette grève, qui durera environ six heures, a été organisée par l'intermédiaire d'un groupe WhatsApp appelé "Estafetas Unidos", et rassemble plus d'un millier de travailleurs de tout le pays.
Il s'agit de la deuxième grève en quelques semaines, après celle du 23 février, date à laquelle la première suspension généralisée de cette activité a été enregistrée.
Dans le groupe WhatsApp où la grève a été organisée, une liste de revendications a été partagée, dont un paiement minimum garanti de trois euros pour toute livraison, en plus d'un supplément de 50 centimes pour chaque kilomètre parcouru sur des distances de 2 à 4, 9 kilomètres et un euro supplémentaire par kilomètre à partir de 5 kilomètres.
Cinq ans après l'entrée en vigueur de la loi réglementant les plateformes de transport électronique, les données les plus récentes révèlent qu'il existe plus de 66 000 chauffeurs certifiés, un nombre qui a plus que triplé si l'on considère ceux qui opéraient à la fin de l'année 2018.