Le ministre des Finances prévient qu'il sera difficile de donner une réponse complète aux revendications des enseignants, soulignant qu'il faut "veiller à l'équilibre des comptes publics", dans une interview accordée à TVI. Fernando Medina rappelle que d'autres professionnels ont également des revendications, comme les infirmières et les médecins, et réaffirme qu'il faut tenir compte de "la situation générale du pays".

"Ces négociations avec les syndicats ont été ouvertes à l'initiative du gouvernement", dit-il, en rapport avec "la mobilité et les conditions contraignantes". Mais lorsqu'on lui demande s'il y a de l'argent pour répondre aux revendications, le ministre réitère que "lorsque nous parlons des enseignants et des revendications, nous devons tenir compte de la situation générale du pays : non seulement les enseignants mais aussi les infirmières et les médecins".

Medina admet que l'État "avait plus de recettes", mais souligne qu'une grande partie des aides et des mesures ont été restituées et que, malgré cela, il y a eu un déficit. "Nous devons veiller à l'équilibre des comptes publics", conclut-il, ajoutant que c'est le ministre de l'éducation qui représente le gouvernement dans les négociations avec les enseignants.