"Ce mois-ci, la structure de la mission fonctionnera dans 15 endroits du pays", a déclaré Antonio Leitão Amaro, à la commission parlementaire des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties.
En plus du plus grand, qui fonctionne à Lisbonne depuis septembre, le ministre a indiqué que des centres de services aux immigrants seront ouverts à Braga et à Porto.
Les centres de services de Lisbonne, Braga et Porto seront les plus importants, les autres centres de services aux immigrants étant plus petits et situés au niveau municipal.
Le gouverneur a souligné que ces centres permettront de "tripler la capacité de service de l'État", passant de 1 000 services à 3 000.
Soulignant "l'impact pertinent" de cette structure de mission créée pour récupérer les plus de 400 000 cas d'immigrants en attente, Leitão Amaro a précisé qu'il ne s'agit pas d'une "option de légalisation", puisque seuls "ceux qui respectent la loi" obtiennent un permis de séjour.
"Il s'agit d'une opération de régularisation des rôles et du respect par l'État des règles qu'il a établies", a-t-il déclaré, soulignant qu'il s'agit de "donner de la dignité et de l'humanisme, mais aussi de mettre de l'ordre parce que ce mécanisme ou cette opération de régularisation nous permet de savoir qui ils sont, où ils sont et ce que fait chacune de ces personnes qui se trouvent au Portugal".
En commission, le ministre a fait le point sur le plan migratoire présenté en juin par le gouvernement, ajoutant que plus de la moitié des 41 mesures prévues dans le plan "pour une législature" sont "pleinement mises en œuvre".
"Environ 80% d'un plan quadriennal est à la fin des mois très avancé", a-t-il dit, indiquant que l'une des "principales avancées" était la fin des manifestations d'intérêt, un chiffre qui permettait la régularisation des étrangers qui arrivaient au Portugal avec un visa touristique et commençaient à travailler.
"C'est terminé. Avec cette décision, un nombre de 24 mille demandes de permis de séjour ont été présentées, ce qui signifie pour une période comparable une réduction d'environ 80% du flux de demandes de séjour. Cette mesure a produit des effets significatifs", a-t-il souligné.
Le ministre a également déclaré que l'AIMA sera renforcée, "non seulement avec une augmentation très significative de l'allocation budgétaire" pour l'année prochaine, mais aussi avec "le renforcement des ressources humaines".
Selon le ministre, des concours ouverts permettent d'augmenter le nombre de travailleurs de 13 % d'ici la fin de l'année et, en 2025, de 35 % supplémentaires, "soit une augmentation de 85 % par rapport aux effectifs actuels".