En plus de suspendre les nouvelles licences jusqu'en 2030, il a augmenté le taux de l'IMI et appliqué un taux extraordinaire de 20 % pour ce type de propriété.

Les mesures du gouvernement n'ont pas été bien accueillies par les propriétaires et les entrepreneurs du secteur AL, comme l'a indiqué un groupe de citoyens de l'Algarve, qui a créé une pétition publique visant à protéger le secteur au Portugal.

Les désaccords

Dans une lettre envoyée à plusieurs personnalités politiques portugaises, à laquelle The Portugal News a eu accès, il est mentionné que la "pétition résulte de l'inquiétude des personnes qui travaillent dans le secteur de l'hébergement local, ainsi que des activités connexes qui en dépendent". Affirmant que la loi en vigueur pourrait avoir un impact négatif sur divers ménages, le groupe déclare qu'il est préoccupé par les propositions parce que si "elles ne sont pas modifiées ou éliminées, elles tueront AL à court et à moyen terme".

Parmi les différentes mesures présentées par le gouvernement, la lettre mentionne des conséquences pour le secteur, telles que la réduction de "70 % de l'offre d'AL" au Portugal. En effet, étant donné qu'il est possible que les copropriétés interdisent, par une "délibération prise par la majorité des locataires de l'immeuble", les établissements d'AL pourraient devoir fermer brusquement, en annulant les réservations et en exigeant le remboursement du montant payé par les clients.

Les décisions prises par la copropriété, par exemple, peuvent avoir des conséquences économiques et même sociales si elles entraînent la fermeture de l'AL dans un certain appartement. Outre les conséquences pour le propriétaire, certains employés peuvent perdre leur emploi, sans que l'État ne fournisse "aucun type de compensation financière ou fiscale".

Les propositions

Dans le document, auquel The Portugal News a eu accès, certaines propositions visant à rationaliser les effets du projet de loi présenté sont exposées.

Le groupe commence par demander l'élimination de la Contribution Extraordinaire de Logement Local, "puisqu'il s'agit d'une double imposition et, aussi, parce que le Gouvernement n'a pas présenté une seule étude d'où résulte une relation claire de cause à effet entre l'installation d'établissements AL et la diminution de l'offre de logement", ajoutant que la mesure viole le "principe de la liberté de l'initiative économique".

Dans la lettre envoyée à certains des ministres portugais, il est proposé de révoquer le "système d'opposition actuel des copropriétés", qui a été approuvé par l'Assemblée de la République en 2018. Selon le document, le groupe a l'intention d'améliorer la loi en introduisant "un système de médiation ou d'arbitrage, ou par la création de la figure du médiateur municipal AL."

En plus des propositions présentées, dans la lettre envoyée aux membres du gouvernement, il a été suggéré que "les nouveaux enregistrements AL dans une grande partie du pays ne devraient pas être suspendus", en se référant que les municipalités seront les entités avec le plus de "compétences pour gérer leurs conseils et pour articuler les politiques de logement avec le développement des différentes activités économiques qui partagent le même territoire."

Pour signer la pétition, il suffit d'entrer dans le lien https://peticaopublica.com/pview.aspx?pi=PT116299 et de laisser votre signature.

Les lois ont-elles été approuvées ?

Le 19 juillet, le gouvernement s'est réuni pour voter la loi finale du programme Mais Habitação, qui concerne les problèmes signalés par les citoyens de l'Algarve qui soutiennent la modification des lois qui peuvent être en vigueur dans le cadre du logement local.


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Deeply in love with music and with a guilty pleasure in criminal cases, Bruno G. Santos decided to study Journalism and Communication, hoping to combine both passions into writing. The journalist is also a passionate traveller who likes to write about other cultures and discover the various hidden gems from Portugal and the world. Press card: 8463. 

Bruno G. Santos