Lors du débat bimensuel à l'Assemblée de la République, le leader parlementaire du PSD, Hugo Soares, a interrogé Luís Montenegro sur le sujet et a fini par annoncer une conférence de presse pour jeudi, au cours de laquelle le parti présentera "une initiative juste et équilibrée" pour corriger l'accès des étrangers au SNS, "sans que le pays ne laisse tomber ceux qui en ont vraiment besoin".
"Nous avons un problème au Portugal, effectivement, dans l'accès à nos unités de santé, au Service National de Santé, avec certains citoyens étrangers qui cherchent une réponse que l'Etat portugais garantit de bonne foi, en vertu de réseaux organisés et, par conséquent, avec des principes sous-jacents de fraude, pour profiter de l'humanisme de nos lois", a admis le premier ministre.
Montenegro a assuré que "les soins de santé ne seront jamais refusés à un être humain en difficulté" et que l'assistance ne sera pas non plus refusée aux citoyens nationaux et aux étrangers qui travaillent ou sont intégrés au Portugal.
"Mais nous devrons disposer de mécanismes efficaces pour lutter contre les abus et les fraudes dont il est prouvé qu'ils sont liés à des réseaux internationaux qui cherchent à tirer profit de ces principes", a-t-il défendu.