Le responsable avait déjà fait connaître les intentions de la compagnie dans une interview accordée à ECO, avant l'approbation du plan de restructuration par la Commission européenne, lorsqu'il avait déclaré que la compagnie voulait "le plus grand nombre possible de créneaux" que Bruxelles prendrait à la TAP.
Cette année, dans une interview avec Dinheiro Vivo, le directeur a renforcé cette intention : "Quand il y aura des règles, nous présenterons notre plan d'affaires pour essayer de gagner ces créneaux et de nous développer à Lisbonne, en présentant un modèle qui compense les passagers". Il a également déclaré que s'il conservait les créneaux, il baserait trois avions supplémentaires à Lisbonne et créerait 100 emplois.
L'attribution de 18 créneaux (neuf paires d'atterrissage et de décollage) était l'une des mesures correctives imposées par Bruxelles pour l'approbation de l'aide d'État de 3,2 millions d'euros accordée à TAP. Outre easyJet, Ryanair devrait également entrer dans la course.
Les compagnies intéressées ont jusqu'au 24 mars pour soumettre leur proposition préliminaire. Le 25 avril, la liste des transporteurs aériens candidats sera communiquée, ceux-ci ayant jusqu'au 12 mai pour soumettre leur proposition finale. La décision de la Commission européenne est prévue pour le mois de juin. Le gagnant pourra utiliser les créneaux horaires dès le prochain hiver IATA, qui commence fin octobre.