Selon un communiqué de presse de STTAMP, "l'audience de la Cour d'arbitrage pour définir les services minimums pour la grève annoncée" a eu lieu, qui inclut les travailleurs de SPdH - Portuguese Handling Services(Groundforce).

La Cour a ensuite décidé de décréter des services minimums "pour tous les vols imposés par des situations critiques relatives à la sécurité des personnes et des biens, y compris les vols d'ambulance, les mouvements d'urgence entendus comme des situations de vol déclarées, notamment pour des raisons techniques ou météorologiques et d'autres qui, par leur nature, rendent l'assistance au vol absolument inévitable".

Le service minimum comprend également tous les vols militaires et étatiques (nationaux ou étrangers) ainsi que "tous les vols qui étaient déjà en cours au moment où la grève a commencé, conformément à leur planification initiale, et dont les destinations sont des aéroports nationaux assistés par le SPdH".

Il a également été décrété que " les deux jours, le 31 août et le 1er septembre 2024, pour les Açores, le travail doit être fourni pour assurer le premier atterrissage et décollage sur la route entre le continent et la Région, et pour Madère, l'activité de travail nécessaire au premier atterrissage et décollage entre cette Région et le continent doit également être garantie, en plus du travail inhérent au premier atterrissage et décollage du vol entre les îles, plus précisément, entre Funchal et Porto Santo, doit être maintenue ".

Compte tenu de cette décision, les syndicats doivent désormais "désigner les travailleurs nécessaires pour assurer les services minimaux définis dans le présent arrêt jusqu'à 48 heures avant le début de la période de grève, et SPdH doit le faire si elle n'est pas informée de cette désignation en temps utile".

La Cour rappelle que "le recours à des travailleurs qui participent à des grèves n'est licite que si ces prestations minimales ne peuvent être assurées par des travailleurs non participants dans les conditions normales de leur travail".

Le STTAMP regrette "d'en arriver là" et rappelle que "c'est à la direction de Menzies d'assumer l'entière responsabilité de cette grève, car à aucun moment elle n'a présenté d'alternative ou de proposition susceptible d'éviter la grève".

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